Avec "Swish Swish", Katy Perry vient de gagner la guerre contre sa rivale Taylor Swift

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Les fans de Katy Perry ont de quoi être épuisés : le weekend qui vient de s'achever a été riche en évènements. Après avoir annoncé la date de sortie de son quatrième album Witness (ce sera pour le 9 juin), la Courtside Killer Queen a mis en ligne vendredi un club banger assez étonnant. Baptisé "Swish Swish", ce gros tube house (produit par le britannique Duke Dumont et bénéficiant d'un featuring de Nicki Minaj) est vraisemblablement un hommage musical à la culture ballroom / vogueing, mais également ce qu'on appelle une "diss track", à savoir : un titre pour trainer ses ennemis dans la boue. Et ici, en l'occurence, si vous suivez un peu l'actu pop, vous n'êtes pas sans savoir que l'ennemie en question s'appelle Taylor Swift.

 

L'embrouille entre les deux chanteuses aurait débuté lorsque Katy Perry a "emprunté" les danseurs de Tay-Tay pour les embaucher sur sa propre tournée. En guise de réponse cinglante, Taylor Swift a écrit "Bad Blood", véritable déclaration de guerre accompagnée de son clip blockbuster. Depuis, Katy rumine sa vengeance en studio. Les fans savaient bien que quelque chose se préparait. "Swish Swish" (Swift ?) croule sous les allusions à la "Regina George déguisée en agneau" : il suffit de faire un tour sur le site de Genius pour compter les uppercuts. Invitée sur le plateau de Jimmy Fallon, Katy élude la question en affirmant "C'est un hymne qui sert de réponse aux haters qui voudraient te harceler". Bien joué. Dommage que le titre soit un peu faiblard : en voulant écrire un brûlot super fierce à la Kiddy Smile, Kitty Purry se contente de proposer un truc un peu gentillet (malgré l'habituel rap de Nicki Minaj qui n'en peut plus de pourrir Remy Ma dès qu'un micro se présente), le genre de tracks pas inoubliables enregistrées à la chaine sur les innombrables albums de RuPaul.

 

 

Et puisqu'on parle de Mama Ru, mention spéciale à la prestation de "Swish Swish" ce weekend sur le plateau du Saturday Night Live. Car Katy n'était pas seule pour performer sur le runway : avec elle, une ribambelle de drags et de club kids plus ou moins connus de la scène new-yorkaise sont venus lui prêter main forte (Brenda Dharling, Bryant Dorean, Scarlet Envy, Brita Filter, Yuhua Hamasaki, Pattaya Hart, Jesse Havea, Kimberly Smallz LaBeija, Alotta McGriddles, Svetlana Stoli, Vita Summers, Jose Gutierez Xtravaganza, The Countess Mascara), mais les fans de la RuPaul's Drag Race auront surtout reconnu Vivacious, étoile filante mais non moins remarquable de la saison 6 du célèbre concours de drags. Toutes ces queens de la nuit se sont pourtant fait voler la vedette par la nouvelle star ado des internets : Russell Got Barzz et ses désormais célèbres mouvements de danse totalement bizarres et inimitables. Une fois encore, Katy Perry a fait se télescoper des dizaines d'éléments de pop culture pour en faire une énorme célébration du n'importe quoi : à l'inverse de Taylor Swift et son cercle très fermé de célébrités d'Instagram inaccessibles, la chanteuse de "Firework" invite les freaks et les invertis à la fête.