G-reyish : "Kkili Kkili", ou comment faire un tube de k-pop quand on n'a pas un rond

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C'est ce qu'il y a de cool avec la k-pop : parfois, même quand une agence est totalement fauchée, elle parvient à faire des miracles et accoucher d'une tuerie. Prenez Elijah Entertainment et ses G-reyish.

Les G-reyish sont quatre filles sorties de nulle part qui galèrent dans les bas fonds de l'industrie musicale coréenne depuis leurs débuts en 2017 (et on était déjà là à l'époque pour en parler).

"Kkili Kkili", leur nouveau titre, est une curiosité, mais surtout un énorme tube dance prêt à s'emparer de notre corps. Pensez à un mashup infernal qui mêlerait les T-ara et Alexandra Stan, le tout produit à la truelle, avec un refrain tellement entêtant qu'il peut éventuellement causer des lésions irréversibles à votre pauvre cerveau. Car "Kkili Kkili" va lui faire subir tous les outrages.

Mais d'abord, ça veut dire quoi "kkili kkili" ? Les internautes ont mené leur enquête, et il semblerait que ça signifie "aisselles" en tagalog. Bien sûr, pourquoi pas. Voilà donc les filles embarquées sur le MV le plus cheap de l'histoire, dans un bateau loué en catastrophe à un centre de loisirs philippin, au milieu de bouées licornes achetées au 7-Eleven du coin, pour chanter un titre à la gloire des dessous de bras.

On aimerait tellement que ce tube improbable mais réellement addictif devienne un petit phénomène viral des internets, façon Crayon Pop ou "Gangnam Style" (on peut toujours rêver). Allez, il leur manque encore quelques dizaines de millions de vues pour qu'on puisse danser sur "Kkili Kkili" cet hiver dans les boites de Séoul, Bangkok ou Manille. So GO STAN G-REYISH !