Ace Wilder, la nouvelle success story de la scandipop

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Depuis ce weekend, la Suède est à feu et à sang. Un scandale sans précédent a eu lieu lors de la finale du Melodifestivalen, le concours de présélection des artistes locaux pour l'Eurovision. En effet, un problème technique lors du vote par téléphone aurait fait perdre un nombre conséquent de voix à la chanteuse chouchou du public, Ace Wilder, au profit de Sanna Nielsen, annoncée gagnante. M'est avis qu'on ne connaîtra jamais le fin mot de l'histoire, mais une chose est sûre : ces derniers mois, le nom d'Ace Wilder a beaucoup circulé sur les internets, en particulier chez les fans de pop scandinave.

 

Ace Wilder a un âge atypique pour une newcomer : à 31 ans, après avoir passé pas mal de temps dans l'ombre à chanter, danser et écrire des chansons pour d'autres popstars, elle se lance enfin en solo et vient de décrocher très récemment un contrat sur une major. Puis ça s'enchaine assez vite : un premier EP sort l'année dernière, puis un titre, "Busy Doin' Nothin' ", est sélectionné pour le Melodifestivalen. La chanson devient rapidement le tube de la sélection, jusqu'à se retrouver en tête des airplays et des charts suédois. Musicalement, cette ode à la paresse démarre comme une gentille pop song à guitare pour se transformer en un monstre de club banger lorsqu'arrive le prodigieux refrain.

 

 

Ce son frais et insouciant, Icona Pop meets Avicii meets Katy Perry, on le retrouve tout au long des morceaux d'Ace Wilder. En découvrant la chanson lors de la présélection, j'imaginais déjà le sort funeste à la Carly Rae Jepsen qui aurait pu l'attendre. Seulement voilà, A Wilder EP, son premier mini album sorti fin 2013, n'a pas gagné le Scandipop Award du meilleur EP pour rien. TOUS les titres de ce disque sont des tubes en puissance, ce qui laisse présager d'un avenir plutôt radieux pour sa carrière naissante de popstar. Avec sa décontraction en interviews, ses clips bordéliques et sa cote de popularité maousse auprès des Scandinaves et des blogueurs pop du monde entier, pas de doute, si tout se déroule comme prévu, Ace Wilder pourrait bien décrocher un tube mondial à la "I Love It".

 

"Heart For Rent", pop sensible avec le meilleur refrain du monde

 

 

 

"Do It", dinguerie pour barbecues endiablés

 

 

 

"Deadly", fait penser au "Timebomb" de Kylie, en beaucoup plus énervé

 

 

 

"Bitches Like Fridays"... euh, tout est dit dans le titre.